Jour habituelle, comme toujours. Bon, cette fois-ci Aske m’avait demandé de venir aux Cratères Bouillants, pour je ne sais quelles raisons. Je marchais, la vie n’avais encore une fois, aucun intérêt. Je me demandais encore, pourquoi j’étais sa lieutenante. Au moins je servais à quelque chose dans la Tribu, y étant née, c’était normal. Le sol qui chauffait sous mes coussinets, parfois devenait rouge, puis perdez sa couleur. C’était agréable, à sentir, ça me faisait une terre chauffante. Si seulement elle n’était qu’à moi, ça aurai été, mon petit paradis. J’arrivais enfin aux Cratères. L’eau bouillait, normale, étant donné que c’est son nom. Elle faisait plein de bulles, qui éclataient en remontant à la surface. Je plongeai mes pattes dans l’eau qui chauffé, c’était relaxant. Je me détendis, et m’assis dans l’eau. J’étais totalement détendu, je tournai la tête de droite à gauche, mais je vis un chat noir, aux yeux rouges sang (tient comme les miens) et symbole vert sur le visage, c’était Aske. Il devait attendre depuis un moment surement, pas grave. Je sortie de l’eau et marchai vers lui. Il ne vit pas que j’arrivai près de lui, air blasé, crocs serrés, crachant un peu de fumée. Je m’assis discrètement près de lui, il ne me vit toujours pas. Je soufflai, laissant jaïr une petite flamme.

- Salut Aske.

Aske me faisait des petits sourires, il avait l’aire heureux, ce jour-là, mais le connaissant, il avait un problème. Bien qu’Aske était mon chef, et, n’aimant pas que l’on me donne des ordres, alors qu’il le fait, j’éprouvé quand même un peu d’affection envers lui. Comme lui, j’imagine, je le considéré un peu comme mon grand frère, il savait qu’il pouvait sur moi, qu’il pouvait me dire ses secrets, me demander ce qu’il veut, et c’était de même pour moi. Connaissait-il mon passé ? Je ne le savais pas. Le sien, moi-même ne le connaissais pas énormément, je savais qu’il fut un guerrier brave et respecté de tous, avant de devenir Incendie. On était devenu proche quand il sait rapprocher de moi, après la mort de mon père, ça ne m’avait pas gêné, un peu de compagnie me réconfortait, après la mort de mon père, mort dans les terres neutres, après son bannissement du clan. Je n’avais simplement plus de famille, et être avec lui était réconfortant. Je n’avais pas remarqué qu’il m’avait posé une question, j’étais trop plongée dans mes pensées, je ne savais pas si je l’avais fait attendre longtemps. Je souriais, un peu triste, sans aucune raison.

- Oh ! Excuse-moi Aske, j’étais dans mes pensées. Je vais bien, merci.

Je souriais encore, je le regardais, il me regardait je détourné le regard. Je n’étais pas toujours insensible à son charme. Il prenait soin de moi, il me réconforter quand ça n’allait pas, il m’aidait dans mes problèmes, et je faisais pareille pour lui. On apprit à se connaitre, j’appris ses qualités et ses défauts, et lui appris les miens. On était devenue de véritables amis, et c’était un vrai plaisir pour moi. Je revins dans la réalité, encore une fois. Je tournai mes yeux vers Aske, sans trop le regarder, un petit sourire aux coins des lèvres.

- Dit moi, Aske, tu n’as pas l’aire bien, as-tu eu un problème dernièrement ?

Je restai sur cette question, attendant sa réponse, il avait l’aire triste et ça m’inquiétait, il fallait que je lui pose la question.

La pluie venait de s’abattre sur nous, Aske c’était réfugié sous un arbre, et moi je restais plantée, là où j’étais, bouche bée par la parole d’Aske. Unarigoe était une chatonne, je crois, une nouvelle venue, de la Tribu de la rosée. Je tournai la tête vers Aske, en train de m’attendre sous l’arbre. Je marchai vers cet arbre, pensant à la nouvelle du clan. Qu’avait-elle de particulier ? je ne le savais pas. La pluie continuait de tomber, de plus en plus forte.

Je me mis à l’écart, le temps de me secouer, pour enlever l’eau sur mon pelage. Toute ébouriffée, je passai ma patte sur ma tête, puis sur ma queue, et je remis mon pelage en ordre, bien soyeux. Je me déplaçai vers Aske, et m’assit près de lui. Je n’avais pas vu les nuages noirs qui arrivaient sur nous, lorsque je marchais. Je m’apprêtais à parler quand un coup de tonnerre vint me faire sursauter. E me retrouvai collée à Aske, qui ne devait pas avoir compris mon acte. Je me remis à ma place, tête baissée, un peu rouge. Le vent vint souffler dans le feuillage de l’arbre, où nous étions. Des éclairs et coups de tonnerre allaient à différents endroits, ce n’était vraiment pas commun de voir un orage aux territoires des Cendres. Toujours tête baissée, et rouge, je pris la parole un peu mal à l’aise.

-Excuse-moi Aske, je ne m’attendais pas au coup du tonnerre, qui m’a fait sursauter. Je levai la tête vers lui, l’aire interrogateur. Mais dis-moi, qu’à la petite Unarigoe de bien particulier, pour t’inquiéter tant que cela ?

Je restai sur cette parole, toujours rouge, attendant qu’il me réponde. Pour moi cette petite était tout à fait normale, mais après tout je ne la connaissais pas bien. Cette pensée se termina par une brise qui fit voler des feuilles, caressant mon pelage doux.